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Le pharmacien : un acteur dans le repérage de la consommation d’alcool

SYNOPSIS
Cette vidéo met en scène différentes situations permettant aux pharmaciens de délivrer un message de prévention et de réduction des risques non culpabilisant, ou encore, d’ouvrir un dialogue sur une éventuelle consommation à partir d’une situation habituelle de délivrance de médicaments.

Produit par Ronron Production
Plus d’informations : infos@intervenir-addictions.fr

1ère scénette : jeudi après-midi, Maxime, 30 ans, vient chercher des antibiotiques à la pharmacie.

Dans la première scène, la pharmacienne aborde la consommation d’alcool en partant des effets indésirables du médicament. Ce procédé permet d’évoquer cette question sur un mode non-jugeant. Il s’agit de ne pas être trop intrusif afin de ne pas braquer le patient et de lui laisser la possibilité de parler de ses consommations. Il est donc important de saisir les opportunités que la conversation amène pour évoquer les consommations d’alcool, quelles qu’elles soient. Ici, la pharmacienne propose au patient un questionnaire d’auto-évaluation. Si celui-ci revenait à la pharmacie pour parler de ses consommations, l’utilisation de l’outil d’aide du repérage précoce et à l’intervention brève (RPIB) pourrait être opportune, en respectant la confidentialité des échanges. L’important est d’inciter le patient à en parler à un médecin.

2e scénette : samedi matin, Maria s’inquiète de ses résultats d’INR, test prescrit dans le cadre d’un traitement anticoagulant par anti-vitamines K.

Dans cette seconde situation, le pharmacien utilise les résultats d’un test prescrit comme porte d’entrée pour parler du régime alimentaire de la patiente et ouvrir, avec elle, un dialogue sur son éventuelle consommation d’alcool. Il s’agit moins pour lui d’évaluer la quantité d’alcool consommée, que le contexte de cette consommation, révélateur d’un mal-être. Le pharmacien adopte une attitude bienveillante et empathique lui permettant de mettre la patiente en confiance. L’échange est d’autant plus facile qu’il a lieu au sein de l’espace de confidentialité de la pharmacie. L’orientation vers un médecin généraliste, est, dans ce contexte de maladie chronique et de deuil, nécessaire. Ici, le pharmacien peut également donner un document d’information sur les traitements, un carnet de suivi, voire proposer un entretien pharmaceutique en intégrant la question de la consommation d’alcool. Pour améliorer l’observance du traitement, l’utilisation d’un pilulier pourra être conseillée.

3e scénette : Nadia, 30 ans, cliente connue pour un sevrage tabagique, vient chercher un test de grossesse.

Cette situation illustre une manière de délivrer un message de prévention simple et clair sur les risques liés à la consommation d’alcool pendant la grossesse. Les pharmaciens doivent autant que possible rappeler à toute femme enceinte ou ayant un projet de grossesse que la consommation d’alcool comporte des risques pour le bébé dès le premier verre et qu’il est plus sûr de ne pas consommer du tout d’alcool pendant la grossesse et l’allaitement. Ici, l’information est délivrée à l’occasion de l’achat d’un test de grossesse, mais elle doit aussi accompagner toute prescription en rapport avec une grossesse. En cas de consommation avérée, le pharmacien peut proposer de faire un bilan et orienter vers les professionnels de santé compétents, en lien avec le médecin traitant.

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